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2024-UNAT-1456, Surendra Bista

Décisions du TANU ou du TCNU

Le TANU a estimé que l'UNDT avait conclu à tort qu'il existait des preuves claires et convaincantes que l'ancien fonctionnaire savait qu'il entretenait une relation familiale interdite avec un autre membre du personnel, M. S.R.B.
En outre, le TANU a estimé que même si les informations fournies par l'ancien fonctionnaire étaient fausses, il ne pouvait pas avoir eu l'intention d'induire l'Organisation en erreur en les fournissant ou en les omettant.  Au contraire, les preuves ont établi que lorsqu'il a fait ses demandes, il ne savait pas, et n'avait aucune raison de savoir, que M. S.R.B. était employé par les Nations Unies.  En particulier, le TANU a souligné le fait incontesté que l'ancien fonctionnaire et M. S.R.B. n'ont jamais discuté de la nature de l'emploi de l'autre au cours de leurs communications, qui n'ont eu lieu qu'à deux reprises sur une période d'environ 30 ans.  Par conséquent, le TANU a conclu qu'il était clair qu'il n'avait pas été, et qu'il n'aurait pas pu être, démontré de manière claire et convaincante que M. S.R.B. avait la connaissance ou l'intention d'induire le Secrétaire général en erreur au sujet de son statut familial.
Le TANU a également souligné que les relations familiales interdites spécifiées dans le statut et le règlement du personnel n'incluent pas ce que l'on appelle dans certaines sociétés occidentales un "demi-frère".  En outre, la question du PSP relative aux "membres de la famille" a été jugée équivoque et incompatible avec la définition plus spécifique et donc plus stricte des relations familiales interdites figurant dans le règlement du personnel.
Le TANU a fait droit à l'appel, a annulé le jugement n° UNDT/2023/085, a annulé la décision contestée et a fixé l'indemnité tenant lieu de récusation à deux ans de traitement de base net, plus les intérêts y afférents.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

Un ancien membre du personnel de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (UNSMIL) a contesté la décision de l'administration de lui infliger la sanction disciplinaire de la cessation de service avec indemnité de préavis et indemnité de licenciement.  Il a été jugé que l'ancien fonctionnaire avait commis une faute grave en omettant de déclarer dans sa notice personnelle que son demi-frère, M. S.R.B., était employé par les Nations Unies.
Dans son arrêt n° UNDT/2023/085, le Tribunal a conclu que la décision contestée était légale et a rejeté la requête de l'ancien fonctionnaire.
L'ancien fonctionnaire a fait appel.

Principe(s) Juridique(s)

Le principe selon lequel le fait de ne pas répondre correctement à une question claire et pertinente d'un formulaire PSP équivaut à fournir une fausse réponse, dont on peut normalement déduire la malhonnêteté sur la base du contexte et des circonstances environnantes, reste applicable dans les cas où les faits n'établissent pas un élément de fausseté délibérée.
L'élément mental de la faute alléguée, par opposition à l'acte physique ou à l'omission qui constitue cette faute, implique deux sous-éléments : i) le choix conscient ou l'exercice du libre arbitre de faire ou de ne pas faire l'acte ; et ii) l'intention d'atteindre un résultat désiré en agissant de la sorte, ce que l'on peut appeler l'intention consciente.
Les relations familiales interdites spécifiées à l'article 4.7 du règlement du personnel n'incluent pas ce que l'on appelle communément dans certaines sociétés occidentales un "demi-frère".

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Appel accordé

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en ¹ó°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.