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Migrants

En tant que membre du personnel de protection de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Latifa se consacre chaque jour au soutien des communautés vulnérables du Yémen.

Amara et Aisha, âgées de 16 et 15 ans, sont originaires de l'est de l'Éthiopie. Toutes deux ont décidé de tenter leur chance en Arabie saoudite, inspirées par la sœur d'un voisin qui avait réussi à s'enrichir dans ce pays. Elles ont demandé l'aide d'un passeur local pour traverser la Somalie et le Yémen afin d'atteindre l'Arabie saoudite, avec la promesse de trouver un emploi de domestique pour rembourser progressivement les frais de passage. Elles ont échappé aux passeurs à Bossaso, sur la côte nord de la Somalie, et ont trouvé refuge dans un centre local de réponse aux migrations (MRC) géré par l'Organisation internationale pour les migrations ().

Le Dr Nebart dirige aujourd'hui la Clinique d’examen médical, un lieu d'espoir pour les migrants. Depuis 2023, la clinique a aidé plus de 5 000 migrants à rentrer chez eux grâce au programme d'aide au retour volontaire et à la réintégration. Elle veille à ce que les migrants bénéficient de tous les examens de santé nécessaires à une bonne transition vers leur pays d'origine et fait passer des examens complets aux réfugiés qui se réinstallent dans de nouveaux pays. Le Dr Nebart se considère comme un constructeur de ponts, au service d’une meilleure compréhension entre les êtres. Son histoire témoigne de l'importance d'accepter de nouvelles expériences et de les utiliser pour créer un avenir meilleur pour tous.

En 2023, le Yémen a vu arriver un nombre important de femmes et de jeunes filles en provenance de la Corne de l'Afrique. À leur arrivée dans les locaux de l'OIM, nombre de ces migrantes sont souvent blessées, gravement déshydratées et présentent des signes évidents de mauvais traitements. Nombreuses sont celles qui ont été détenues par des passeurs dans des conditions épouvantables, soumises à des violences physiques et sexuelles, et ont subi de graves formes d'abus et d'exploitation. Rehana est l’une d’entre elles et a connu ces horreurs. Comme beaucoup d'autres, elle suit des séances régulières de soutien psychologique et de santé mentale au point d'accueil des migrants, ce qui l'aide à se rétablir sur le plan émotionnel.

Le 10 juin 2024, un bateau transportant 260 migrants a chaviré au large des côtes du Yémen. Abdulraheem Al Mehdar, médecin de l'OIM, s'est courageusement joint aux opérations de sauvetage pour aider ceux qui luttaient pour leur survie.

 

Le parcours de Frederick met en lumière les dures réalités auxquelles sont confrontés les migrants, mais grâce à un programme de l'OIM, lui et bien d'autres bénéficient d'un soutien important pour reconstruire leur vie dans la dignité et l'espoir.

Au 20 avril 2024, l'OIM et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Pakistan estiment que plus de 550 000 Afghans sont retournés en Afghanistan sous la contrainte depuis l'intensification des retours en septembre dernier. En outre, plus de 31 000 Afghans auraient été arrêtés et détenus au Pakistan au cours de la même période. Après des décennies de conflit, d'instabilité et de crise économique, l'Afghanistan aura du mal à absorber le grand nombre de rapatriés, dont beaucoup n'ont pas vécu dans le pays depuis des décennies, voire jamais.

Depuis ces 13 dernières années, le conflit fait rage au nord-ouest de la Syrie, laissant des cicatrices aussi bien sur la terre que sur ses habitants. La crise de la pénurie d’eau y a atteint un point de rupture, aggravé par les séismes. Le camp de Mustafa, comme de nombreux autres, est confronté à des pénuries d’eau prolongées en raison des dégâts subis par un réservoir d’eau surélevé essentiel pendant les séismes. Mais malgré le désespoir, ils sont restés confiants. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), par l’intermédiaire de son partenaire à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, a réussi à reconstruire trois réservoirs surélevés, rétablissant ainsi l’accès à l’eau potable pour plus de 67 500 communautés touchées par le séisme. 

Chaque année, des milliers de migrants sont tués ou disparaissent en tentant de traverser la frontière entre les États-Unis et le Mexique, l’une des voies terrestres les plus dangereuses et les plus meurtrières au monde pour les migrants, selon plusieurs groupes de défense des droits humains. Trop souvent, ils sont victimes d’extorsion, d’enlèvement, d’abus sexuels, de travail forcé et d’exécution aux mains de bandes criminelles ou d’agents de l’État. Le HCDH travaille avec les États Membres, les organisations de la société civile, les institutions nationales des droits de l’homme, les migrants, les familles et d’autres parties prenantes pour garantir l’accès à la justice et la protection des droits humains de tous les migrants.

Fuir pour vivre : Pourquoi quitter la maison ?

Où iriez-vous si vous manquiez d’eau et que la sécheresse détruisait vos récoltes ? C’est le genre de choix auquel sont confrontés des millions de migrants climatiques chaque année.

L'OIM offre une assistance humanitaire et des services de protection à une jeune mère migrante, qui a entrepris un voyage périlleux au Yémen à la recherche de meilleures possibilités de subsistance.

Ditraiza Ramírez est une cheffe d’entreprise immigrée du Venezuela qui vit à Cali, en Colombie. Pendant son temps libre, elle aide les migrants à connaître leurs droits à la protection sociale.

La jungle du Darien, entre la Colombie et le Panama, est l’un des itinéraires migratoires les plus dangereux et les plus effrayants du monde.

Ruma, veuve et mère célibataire d'une petite ville du sud du Bangladesh, a été victime de harcèlement social après la mort de son mari, ce qui l'a obligée à émigrer. Grâce à un mariage arrangé de complaisance, elle est arrivée en Italie. Malgré ses tentatives de réussite en Italie, elle a décidé de rentrer au Bangladesh, où elle a appris l'existence du projet Prottasha de l'OIM. L'équipe lui a apporté une éducation financière et un soutien en nature. Elle a enfin pu subvenir aux besoins de son fils, qui poursuit actuellement ses études.

Malgré les restrictions à la liberté de mouvement des femmes et un climat de peur, les travailleuses humanitaires continuent d'apporter un soutien vital aux femmes afghanes. Chaque mois, l' fournit une assistance à 162 000 femmes en Afghanistan.