La r¨¦ponse humanitaire intervient g¨¦n¨¦ralement apr¨¨s l¡¯impact de la crise. Mais en juillet, ¨¤ l¡¯arriv¨¦e des premi¨¨res pluies de la mousson sur le Bangladesh, les Centre de donn¨¦es humanitaires a appuy¨¦ les efforts d¡¯OCHA et de ses partenaires pour agir avant la catastrophe.

L¡¯¨¦quip¨¦ de pr¨¦diction analytique a travaill¨¦ avec les coll¨¨gues de la section de la strat¨¦gie financi¨¨re et d¡¯analyse, la F¨¦d¨¦ration internationale des soci¨¦t¨¦s de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge?et la Croix-Rouge bangladaise pour d¨¦velopper et valider les ¨¦l¨¦ments qui allaient d¨¦clencher les fonds au profit de ceux qui allaient ¨ºtre surement le plus impact¨¦s par les inondations.

Le 4 juillet, le Syst¨¨me global d¡¯alerte en cas d¡¯inondation de la Commission europ¨¦enne a pr¨¦dit une haute probabilit¨¦ d¡¯inondations s¨¦v¨¨res au Bangladesh. Ce niveau d¡¯alerte est un des ¨¦l¨¦ments d¨¦clencheurs du Fonds central pour les interventions d'urgence (United Nations Central Emergency Response Fund ou CERF) qui a mobilis¨¦ 5,2 millions de dollars au profit de la FAO, du PAM et du FNUAP.

Ces fonds vont leur permettre de se pr¨¦parer ¨¤ distribuer de l¡¯aide, dont de l¡¯argent liquide, de la nourriture pour es troupeaux, et des kits sanitaires, entre autres.

Ce d¨¦blocage de fonds est le plus rapide depuis la et le premier ¨¤ ¨ºtre mise en ?uvre avant les inondations, sur la base de pr¨¦visions.

Moins d¡¯une semaine plus tard, un autre d¨¦clencheur a impos¨¦ aux partenaires de distribuer de l¡¯aide a 200 000 personnes dans le besoins.