?Faisant partie d'une tr¨¨s petite minorit¨¦ de photographes professionnels autochtones en Australie, je consid¨¨re qu'il est de mon devoir d'enregistrer et de documenter ma culture dans sa forme la plus authentique. Mon travail documentaire social est centr¨¦ sur la sant¨¦ et l'¨¦ducation car, selon moi, ce n'est que lorsque nos communaut¨¦s acc¨¦deront aux soins de sant¨¦ n¨¦cessaires que nous serons ¨¤ m¨ºme de nous concentrer sur le d¨¦veloppement des comp¨¦tences appropri¨¦es dans le domaine de l'¨¦ducation qui nous permettront d'assumer notre identit¨¦ culturelle. L'Australie autochtone est une communaut¨¦ moderne progressiste qui perp¨¦tue la relation ¨¤ la Terre et aux pratiques traditionnelles tout en ¨¦voluant et en s'adaptant ¨¤ la culture du XXI e si¨¨cle. ? -- Wayne Quilliam
En 2009,Wayne Quilliam a remport¨¦ le prix du meilleur artiste autochtone national de l'ann¨¦e en Australie en reconnaissance de son service continu aupr¨¨s des peuples autochtones dans le monde. Il s'est vu attribuer en 2008 le prix du journalisme ? Droits de l'homme ? pour son travail sur le th¨¨me Apology (excuses) et a ¨¦t¨¦ ¨¤ deux reprises finaliste du prestigieux prix Walkley pour un documentaire social sur les ¨¦meutes de Redfern. En harmonie avec son travail de photojournaliste, il est reconnu comme l'un des 100 plus grands artistes pour ses peintures Lowanna dans lesquelles le corps fusionne avec la terre. Les expositions des photographies documentaires consacr¨¦es ¨¤ ? Excuses ? et ? Pardon, bien plus qu'un mot ? au Parlement australien ont ¨¦t¨¦ visit¨¦es par plus de 250 000 personnes. M. Quilliam travaille avec des groupes autochtones au Mexique, en Bolivie, au Vietnam, au Cambodge et ¨¤ Guam et d¨¦veloppe actuellement un ¨¦change interculturel entre les photographes autochtones ¨¤ travers le monde.
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La Chronique de l'ONU le remercie vivement d'avoir autoris¨¦ la reproduction des photos pr¨¦sent¨¦es dans ces pages.?
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